Les mots ne valent rien en ce bas monde, ce qui compte c’est ce que les gens font. Il n’empêche que lire et s’informer font partie, en yoga, de la connaissance, indispensable à l’approfondissement de la tradition et à l’exploration de soi. C’est vrai que dans le foisonnement de l’information, il y a de quoi aussi se noyer ou se perdre. Consommer sans cesse du nouveau questionne la notion même de contentement (voir Carte blanche)
Le flux d’information du Journal du Yoga est stable ; attaché à la tradition et ouvert à la diversité, à la modernité. L’humour nous accompagne, cet art des distances qui prévient l’identification forcenée à des idées ou aux convictions trop arrêtées. Avec l’objectif de s’ouvrir à un nouveau lectorat, nous avons décidé de diffuser le journal en version numérique. Nous gardons bien sûr la version papier. Nous y sommes attachés (voir Rencontre).
Il est donc désormais possible sur www.lejournalduyoga.com de s’abonner à une version entièrement numérique, où vous retrouvez tous les mois votre Journal à consulter sur votre tablette, sur votre téléphone, dans le bus, en voyage, ou de revenir plus facilement sur un article ancien… Le prix est de seulement 3,30 € par mois, et même de 2,65 € pour les élèves yogi, car il n’y a plus de frais d’impression ni de poste.
Nous le faisons avec cet esprit d’enrichissement (voir Dossier) qui est aussi pour nous une voie d’accomplissement, un engagement (voir Société) à long terme : celui de nous permettre bientôt de partager 22 ans d’existence du Journal, 246 numéros et les articles qu’ils contiennent, souvent pérennes sur la santé, la pratique, les séances, la philosophie, les rencontres… Il y a des interviews de Swami Satyananda, d’André Van Lysebeth, de Pierre Feuga et de bien d’autres initiés.
Je sais que le Journal du Yoga ne participe pas à votre fatigue informationnelle et que vous êtes fidèles, depuis le début pour certains d’entre vous. Comme pour Pierre Alais (voir Tradition), cette longévité et cette constance nous font du bien. Mais interrogeons aussi les jeunes (voir Image du mois) sur cette question, pas seulement du numérique, mais celle des retraites.
