En début d’automne, souvent, nous profitons encore de l’« été indien », une phase transitoire qui, pour un temps, prolonge le charme de l’été. Puis, les forces de la Nature entrent pleinement en action, et la transition saisonnière opère de façon plus nette. Le climat se fait moins agréable. Le raccourcissement des jours est manifeste. La Nature entame son processus de repli. Les feuilles se colorent, offrant un spectacle éphémère et grandiose puis, desséchées et balayées par le vent, elles tombent. Cette métamorphose rappelle l’impermanence de toute chose. Animaux et humains changent de rythme. On rentre plus tôt chez soi. L’Homme engrange les récoltes et fait des réserves pour l’hiver…
Aggravation de vata et accumulation de kapha
Les cycles de la Nature influent sur nos doshas et l’organisme, au milieu des alternances, est en recherche constante d’équilibre :
– En été, les longues journées d’ensoleillement ont asséché progressivement la Nature.
– En automne, avec le rafraîchissement, pitta dosha se trouve rapidement soulagé. L’état de sécheresse a atteint son paroxysme. Les qualités de vata – sec, léger, froid, rugueux, subtil, mobile – sont désormais dominantes, avec le mouvement (vent) et le froid, qui se cumulent à la sécheresse. C’est pourquoi vata est exacerbé.
– En avançant dans l