Tradition

Devas, les êtres de lumière

Temple creusé à même la roche dans le sud de l’Inde (Kailasa).

Le mot sanskrit Deva (1), traduit habituellement par « Dieu, divinité », est formé sur une double racine div/dyu, dont le sens général est « briller, illuminer ». Les Deva sont, par essence, des êtres de lumière, des « rayonnants », investis de forces et de fonctions positives : créer, protéger, maintenir et rétablir l’ordre cosmique, le ritam ou Dharma universel, souvent représenté, d’ailleurs, par le Soleil, Sûrya, « qui jamais ne dévie de sa course ».

Par

Belle image védique, d’une harmonie cosmique immuable mais fragile, projet divin sans cesse menacé par les forces négatives qui cherchent à l’en­gloutir. La source de lumière, le Soleil, coexiste forcé­ment avec  l’Ombre, son épouse discrète. L’Aurore, autre épouse du Soleil, sort chaque matin des ténèbres de la nuit, triomphante, précédant le char de Sûrya, « aux sept chevaux d’or et à la roue unique ».

Retour aux sources

Le sanskrit résonne puissamment dans notre langue, issue du latin, car ce dernier a bien conservé les structures de l’ancienne langue commune, la souche indo-­européenne. Une racine-base, dei,

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