Où l’on fait un parallèle audacieux entre la perte d’ancrage de l’humain dans nos sociétés occidentales et la leçon de résilience de la nature, dont on découvre la puissance du réseau racinaire et fongique. Les racines ne seraient-elles pas en fait les fondations de l’humanité ?
En Inde, le médecin ayurvédique, lors d’une cure, constate souvent que les Occidentaux ont une surchauffe de la tête, traduit par : « Ils sont dans le mental. » C’est une zone à refroidir et le corps doit être équilibré.
Cette perte du bon sens terrien a des causes, depuis la migration massive dans les villes, l’emballement productiviste, la consommation de masse, le divertissement, la vitesse folle de l’information et la verbalisation à tous crins de tout cela.
Nous avons simplement été subjugués par le miracle de la photosynthèse.
Il y a, dans ce monde-ci, une virtualisation des émotions et du véc