
Le mot Yoga est aujourd’hui associé à des pratiques diverses, gymniques, de performance,
de santé et de bien-être anti-stress qui ne le recouvrent que partiellement.
Quid du Jnana, du Karma ou du Bhakti yoga, la relation aux autres ? La pandémie et l’essor des réseaux ont ouvert le questionnement sur ce que l’on peut appeler « authentique », lié historiquement, en yoga, à la présence du maître. Comment préserver le feu de la tradition et le transmettre dans un monde devenu concurrentiel. Le nouveau syndicat (SNPI), qui réunit les principales fédérations historiques en France, se donne la tâche de porter un enseignement de qualité dit traditionnel et de parvenir à l’incarner dans un métier.
Tour d’horizon et état des lieux.
L’histoire millénaire du yoga est plutôt philosophique et même métaphysique. Dans l’Inde traditionnel, il n’y a pas de yoga, mais de la méditation.
Tradition
Les sages étudient le Vedanta ou les Upanishad. Nulle représentation d’asana dans les temples en Inde. Le yoga tel qu’on le connaît en Occident, a vraiment émergé avec Tirumalai Krishnamacharya (1888-1989). Il a été transmis directement à des élèves en France par ses fils, Desikachar, Shribhashiam, par Iyengar, Satyananda, Nil Hahoutoff, Sri Mahesh, yogi Bhajan pour le Kundalini yoga… et d’autres. Ces élèves de la première heure ont enseigné à leur tour, avec passio