Le fait de s’engager fait partie de l’ADN du yoga et de sa pratique. Mais de quoi parle-t-on ? La constance de l’attention sur soi et le discernement entraîneraient-ils nécessairement un repli sur soi dommageable, par exemple, à l’engagement sociétal ? Il n’y a en fait pas d’opposition.
C’est peut-être un lieu commun que de dire qu’un vent de » à quoi bon ? », de lassitude, de démotivation ou d’impuissance souffle face à l’action politique, à la virtualisation du monde ou à la complexité de la mondialisation des échanges, des intérêts et des conflits.
À quoi bon ?
Nous nous sentons dépossédés de quelque chose, démotivés et nous avons parfois l’impression que la démocratie elle-même joue sur un fil, sans que l’on sache quoi faire. Nous n’hésitons pas à nous désister de la participation d’un stage au dernier moment ! Nous ne nous abonnons plus au cours de yoga que pour un ou trois mois ; un