
À chaque instant, la mort est à l’oeuvre dans ton corps.
Il te faut donc, à chaque instant, renaître. Mais pour que le neuf puisse naître en toi, il faut que tu acceptes de mourir. Cette incessante dialectique est celle du vivant.
Partout. Mourir, naître, mourir, naître, mourir, naître. Répète ces deux mots, silencieusement.
Laisse-les s’enfoncer en toi telle une puissante psalmodie. Soudain tu saisis.
Ces deux temps sont le rythme même de ce qui existe. Tu as là le secret de la mise au monde.
De ta mise au monde. Si tu crains la mort, tu ne peux renaître. Si tu ne renais pas, la peur de la mort persiste.
Dès que tu