Elle gagne à être connue tant son approche est sensible, basée sur l’expérience de sept ans de retraite en monastère bouddhiste tibétain et d’une rencontre avec la pleine conscience. Son livre* est à mettre entre toutes les mains des méditants qui veulent danser avec la vie.
JdY : Sept ans de vie dans des monastères bouddhistes ne rend-il pas asocial ?
Soizic Michelot : Au contraire. La vie monastique est aussi une expérience sociale. j’étais avec 14 femmes. Douze heures de méditation par jour, seule et en groupe, avec toujours l’intention de servir la relation aux autres, au monde. Sinon, cela n’aurait pas beaucoup de sens. Aussi, dans le bouddhisme, il y a le réel dans sa dimension relative, la matérialité de la vie ; et à un autre niveau, il y a « le jeu d’illusion de la manifestation », qui voit le côté « grande blague cosmique » de l’exist