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Le deuxième sloka des Yoga Sutra condense l’essentiel du yoga. Son affirmation doit être bien comprise. Ce n’est pas l’activité mentale qui est supprimée mais l’agitation qui se surimpose à la disponibilité cérébrale. Le mental n’est pas un ennemi : il est l’expression phénoménale de la Conscience. Son essence est la réflexion (dans le sens d’un miroir) de son environnement.
Quand la pensée est apaisée, sattvique, elle devient écoute. Nous sentons la tristesse, l’agitation de l’autre, la peur ou la tranquillité de l’environnement. Cette pensée réceptive est une avec le senti. Seule la pensée intentionnelle
