
« Le féminin est partout dans l’Odyssée ! Il y joue un rôle fondamental : Athéna, Pénélope, Nausicaa, Arétè, Circé, Calypso, Hélène, les Sirènes, Vharybde et Skylla, Perséphone, autant de figures de premier plan dans les poèmes homériques.
L’homme, on le voit bien, n’évolue qu’au contact de la femme, ou du moins lorsqu’il est profondément touché par l’élément féminin. Dans presque toutes les grandes traditions, l’aspect purement lumineux et « statique » de la Réalité en son déploiement est masculin ; l’aspect dynamique de prise de conscience de soi est de caractère féminin. La belle tradition du shivaïsme tantrique du Cachemire et toute la tradition indienne en général lui ont donné plusieurs noms : Saktî, Kâlî, Durga, Pârvatî, Umâ, autant d’appellations pour nommer la grande déesse. En Grèce, on en a un exemple frappant de l’importance du féminin dans l