Rencontre

Zineb Fahsi – L’opium du peuple

Dans le monde souvent consensuel et auto-satisfait du yoga, bien que parsemé de chapelles, Zineb nous fait entendre une voie dissonante et critique. Le yoga est politique, on le savait, mais une certaine forme de pratique contemporaine cristalliserait tout ce que le capitalisme néolibéral souhaite : faire supporter à chacun la responsabilité de la vie au détriment d’une conscience collective et sociale. Il est vrai que la tendance au « développement personnel » n’a jamais garanti le discernement. Déconstruire les discours partagés fait réfléchir.

Par

JdY : D’où parlez-vous dans votre livre ?
Zineb Fahsi : Je me pose comme professeure de yoga qui s’est interrogée sur la discipline qu’elle pratique. J’ai été principalement formée par Muriel Adri (Muses Yoga Montreuil) en un an. J’ai également suivi le D.U. proposé par Ysé Tardan Masquelier entre l’Institut catholique de Paris et l’École française de yoga (EFY).

Quelle est votre thèse ?
J’ai essayé de comprendre comment une pratique en marge, plutôt ascétique, est devenue en Occident une pratique de développement personnel, une pratique d

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