Pour respirer il faut de l’air, mais il faut surtout une qualité de liens, de paysages, d’avenirs, beaucoup d’autres personnes avec qui respirer, en qui espérer, et qui puissent se respirer en vous. Tout un monde en vérité. Car respirer n’est pas seulement maintenir son souffle, nourrir son organisme comme s’il vivait d’une petite vie séparée. C’est participer à ce qui existe et de ce qui existe ; prendre l’air (celui qu’il y a), le laisser rentrer, poreux et nés troués comme nous le sommes tous ; le rendre, expirer, le redonner changé au monde commun. Prendre part au vivre tout entier d
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