La sensation du corps est chez la plus part d’entre nous atrophiée par la contraction musculaire. Le schéma corporel se fixe très tôt dans la petite enfance. Ce schéma va devenir une mémoire, une structure de survie que j’évoque quand la peur ou toutes autres émotions me déstabilise. Lorsque je dis « je sens mon corps », c’est à cette mémoire que je me réfère. Souvent, lors d’une rencontre avec une douleur corporelle, la non acceptation couvre cette tension d’une autre contraction pour ne pas sentir la douleur originelle. Nous arrivons à ce que la défense contre la douleur se répétant fréquemment devient plus sensible que ce qu’elle cac
Question à Éric Baret