©Simona Molinari
« Au cours de mon expérience d’étudiante et élève, qui dure depuis de nombreuses années, j’ai rencontré de nombreux « Maîtres célèbres » qui produisent des livres, comme le boulanger produit des baguettes ; souvent, il suffit de regarder sur le Net leurs photos accompagnées de poses plastiques et de regards convaincants ; le paternalisme ou simplement ce mélange de références culturelles, de pensées scientifiques et de philosophies orientales, saupoudrées d’ésotérisme, peut devenir une étreinte encore plus serrée que les chaînes qu’il prétend vouloir briser. La plupart du temps, l’objectif n’est pas de te libérer, mais de déplacer l’énergie de ses adeptes pour augmenter la sienne.
Blague à part, loin de moi l’idée de diaboliser ces maîtres.
Grâce à ces expériences, j’ai compris que : « Le vrai maître connaît une vérité fondamentale : aucun homme n’est plus grand qu’un autre. Nous sommes tous des chercheurs. »
Walter et Jennifer (voir Tradition p. 24-26) m’ont accompagnée et m’ont effectivement libérée de mes anciennes figures encombrantes.Ils m’ont donné une « autonomie » en se tenant derrière moi ou, plus encore, en marchant à mes côtés pour me laisser expérimenter.L’humilité est leur trait distinctif, et en même temps, le signe sans équivoque de leur grandeur. Ils n’ont aucun problème à partager leurs erreurs avec moi. Ils sont constamment et parfaitement conscients de ce qui nous unit : l’envie de chercher et la condition humaine commune.»
